La distillerie |
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Vendredi
13 août : matinée
couverte après midi dégagé voir même beau
temps Réveil très matinal vers 7h15 puis entrée directe dans le car, nous déjeunerons à la distillerie. Greg et Bruno sont encore dans leur duvet quand ils entendent Anne : « c’est bon, tout le monde est dans le bus ». Nous partons visiter l’usine Glenfidick avec dégustation à la fin (de jus d’orange pour les colons et whisky pour les monos bien sur). La visite dure une bonne heure jusqu'à 10h30. Page: Oxford Coventry Liverpool 4 5 highland games Inverness Lock Ness Lock Ness 11 Mallaig Fort William 14 Yack 16 Edimburg 2 3 4 5 6 le chateau 24 Londres photos 27 "Il y a en Ecosse deux choses qu'un Ecossais aime toutes nues ; le whisky en est une", écrit le poète Kenneth White. |
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L'engouement des francais
pour le whisky :
Les anciens et les cinéphiles se souviennent du film (1950) Whisky à gogo ! du réalisateur anglais Alexander Mackendrick. Nous sommes en 1943 sur la petite île écossaise de Todday et il n'y a plus de whisky. Les vieux veulent en finir avec la vie et les jeunes n'y ont plus goût. C'est l'histoire que raconte ce grand classique de l'humour britannique tourné dans une petite île du nord de l'Ecosse avec la participation des habitants. Miracle ! Un cargo rempli de caisses du précieux breuvage s'échoue sur les récifs... Le whisky dans ces années-là est une préoccupation majeure, même du premier ministre, Winston Churchill, lui-même grand amateur : " En aucun cas ne réduisez l'orge dans le whisky. Il lui faut des années pour arriver à maturité, et c'est un produit d'exportation inestimable en dollars (...) caractéristique de la domination britannique", avait-il écrit en 1945. Cette domination, les Ecossais en ont fait les frais pendant plusieurs siècles, assommés par des taxes qu'ils jugeaient excessives. D'où d'innombrables conflits. En France la consommation du whisky s'est amorcée avec le déclin du cognac au lendemain de la guerre. |
La volonté farouche de quelques négociants de sauvegarder
le vignoble et le stock pendant
l'Occupation eut certes pour effet de sauver
leur activité, mais au prix d'une image quelque peu ternie,
lorsque s'imposa avec l'arrivée des GI le whisky comme symbole de la Libération et de la modernité.
Qu'est-ce que le whisky, une légende ou un produit industriel ?
Le whisky, c'est de l'eau pure captée par un tuyau sur la colline,
additionnée d'orge fermentée et de levures.
Les cinq étapes de sa fabrication sont le maltage, le brassage,
la fermentation,
la distillation et le vieillissement.
A Dufftown, dans les Grampians, à la distillerie Grant,
le moût obtenu à l'issue du brassage dégage une odeur de bière,
de tourbe et de malt.
Ce qui distingue un pur malt (orge), d'un whisky de grain
(blend) c'est l'assemblage où,
après la distillation, entrent des eaux de vie
de maïs, blé, seigle, etc.
Au sortir de l'alambic, le whisky est incolore.
La couleur est donnée par son fût de vieillissement.
Elle sera ambrée si l'eau de vie a séjourné dans un fut de sherry fino, ou sombre dans un oloroso.
L'emploi du caramel est pratique courante, et licite. On peut aussi teinter la bouteille.
La fée marketing s'est depuis longtemps penchée sur le whisky.
On se méfiera de certaines étiquettes et l'on
achètera de préférence un bon whisky chez un caviste,
bien qu'une soixantaine de marques se disputent la confiance des consommateurs dans les grandes surfaces.
Qu'est-ce qui donne son goût au whisky,
l'eau ou les antécédents du fût de vieillissement
?
Chacun a son opinion.
Le terroir est une notion hasardeuse et ne peut guère
s'appliquer qu'à la provenance de l'orge.
Le whisky est une boisson familière du monde anglo-saxon. Ce sont les Irlandais,
inventeurs du whiskey, qui ont introduit l'art de la distillation en Ecosse,
puis aux Etats-Unis.
Le Japon s'est converti au whisky depuis un siècle avec
Suntory.
La Bretagne possède deux marques régionales : Armorik et W.B. (pour
Whisky Breton).
Altore, depuis un an, est un wisky corse.
Pour les amateurs, c'est le pur malt qui tient le haut du pavé.
Malts des Hautes terres, malts des Lowlands, malts des îles : Isle of Jura, Kyntire, Islay...
On s'y accorde à trouver les rares fragrances de l'océan ou du varech ;
la sapidité des mers gaëliques, à bonne distance des forages pétroliers.
Une mythologie, car la plupart des marques appartiennent à de grands groupes
qui ventilent de petites quantités, parmi un stock d'honorables mélanges.
En matière de wisky,
c'est la foi qui sauve.
A l'île d'Aran, c'était la foi du charbonnier jusqu'à la réouverture d'une distillerie voilà moins de dix ans
!
Pas d'eau gazeuse avec le wisky. Seule une goutte d'eau plate permet l'expression
d'arômes ténus.
En quantité raisonnable, le whisky est recommandé par l'Académie.
Il préserve les coronaires des injures du temps, et chasse le spleen.
Spleen tout relatif de ce pays de poètes et de musiciens.
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